Pourquoi Radio Progrès existe ?
Radio Progrès est une webradio mancelle qui diffuse une programmation culturelle, politique et musicale afin de répondre à « la bataille culturelle » de l’extrême-droite.
Radio Progrès est né dans un contexte politique complexe où l’extrême-droite peut arriver au pouvoir par tous les moyens, mais surtout par le chemin des urnes. Nous avons pensé qu’un collectif devait se créer pour riposter de façon intellectuelle et culturelle. En proposant des valeurs d’ouverture sur la société basées sur la solidarité et l’égalité. Nous pensons que la réappropriation des valeurs de la devise de la République (qui ne sont des gravures d’un morcellement du front républicain) a entièrement sa place dans notre espace radiophonique là où les turbines centristes recyclent les théories les plus nauséabondes allant jusqu’à glorifier Philippe Pétain et son idéologie comme sa dialectique (notamment via l’accélération de termes comme l’antifrance avec ce que cela implique).
Les grands milliardaires rachètent progressivement un certain nombre de journaux, magazines, maisons d’édition, radios, webradios et chaîne de télévision pour alimenter une fenêtre d’Overtone toujours plus réactionnaire. Dans ce sens, il s’agit de se réapproprier des outils numériques afin de créer une vision en dehors des clous du politiquement acceptable par la société capitaliste. Radio Progrès s’inscrit dès lors dans une version totalement alternative sur différents points, reprenant le concept hispanophone des Radios Progreso. Dès lors, il revient naturellement dans ce concept l’idée de se réapproprier les médias pour y diffuser une autre voix, celle du progrès, loin de l’égoïsme, de l’individualisme et de toutes les formes de discriminations que cela implique.
L’instabilité créée de toute pièce par le bloc national-centriste proche des idées de Jean-Marie Le Pen en dit long sur la volonté de leur démarche, à savoir permettre que l’extrême-droite s’installe en sauver de la nation alors qu’ils ne sont que le continuum du national-centrisme. Nous avions vu juste puisqu’en 2024, Michel Barnier venant du parti ultra-minoritaire : Le parti Les Républicains s’est allié avec le Rassemblement National en multipliant les concessions. De cette manière, le bloc national-centriste reprend la thèse du Zentrum avec ses implications au mépris de la démocratie parlementaire.
Refusant que le pays sombre dans la barbarie avec la fin de la République Sociale au profit d’une autre forme de gouvernance. Zeev Sternhell a aussi démontré que le fascisme n’est pas né en Italie, mais en France sous l’impulsion du Général Boulanger. Si certains pensent que le fascisme est mort à la chute de Philippe Pétain, l’actualité nous rappelle que des groupes comme « La Cagoule » continue de se mettre en avant afin de renverser le pouvoir par la force et d’y instaurer une dictature ultralibérale néoconservatrice. Aussi, l’axe ultraconservateur permet de souligner qu’un certain nombre de pays avec des lignes nationalistes s’entendent très bien par-dessus les divergences, du moins pour exploiter les salariés à l’extrême au nom du profit.
Au final, Radio Progrès est né d’une riposte importante contre l’extrême-droite afin d’y faire vivre un média populaire clairement antifasciste et n’ayant pas peur de se mouiller pour déconstruire le discours politique des factieux d’un bloc allant du national-centrisme à jusqu’au pire du pire.